Introduction
Aujourd’hui, nous avons la chance de rencontrer José Scalabrini, présidente de la FSE-SCQ, qui a consacré de nombreuses années à l’enseignement. Originaire de l’Estrie, elle a enseigné pendant 23 ans dans les Hautes-Laurentides, une expérience qu’elle a adorée. Elle a enseigné la morale et l’enseignement religieux à tous les élèves du secondaire 2 pendant 11 ans, ce qui lui a permis de connaître tous les adolescents de son école.
Mais à l’âge de 47 ans, José a pris un tournant dans sa carrière en devenant la présidente de son syndicat local, puis vice-présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FSE). Aujourd’hui, elle est présidente de la FSE depuis 10 ans, représentant près de 90 000 membres à travers tout le réseau scolaire québécois.
Une grande responsabilité
Josée souligne que représenter les enseignants est une lourde responsabilité, car cela implique de parler au nom de tous les enseignants et de prendre en compte leur réalité. En effet, les enseignants sont présents dans toutes les sphères de l’éducation, que ce soit au niveau primaire, secondaire, de la formation générale des adultes ou de la formation professionnelle.
Elle insiste également sur l’importance de ne pas oublier les spécialistes, qui jouent un rôle essentiel dans le système éducatif. Ces personnes ne veulent pas être oubliées lors des négociations et veulent que leurs besoins et leurs préoccupations soient pris en compte.
Travailler ensemble pour valoriser la profession enseignante
Josée est convaincue que pour améliorer la profession enseignante, il est essentiel de travailler ensemble. Elle souligne que la FSE est une grande organisation composée de conseillers, de procureurs, de relations industrielles et de personnel de bureau, tous dévoués à la cause de l’éducation. Elle met en avant le travail formidable de tous ces collaborateurs, qui ont contribué à renforcer la crédibilité de la FSE et à faire avancer la reconnaissance de la profession enseignante.
Josée rappelle également l’importance de valoriser la profession enseignante, qui est souvent dévalorisée dans la société. Elle souligne que les enseignants sont des citoyens engagés qui ont à cœur la réussite de leurs élèves. Elle encourage les enseignants à trouver leur propre façon de faire une différence et à croire en leur capacité à influencer positivement la vie de leurs élèves.
Repenser l’éducation, repenser la classe
Josée est convaincue que pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la réussite des élèves, il est nécessaire de repenser la composition de la classe. Elle souligne que les enseignants ont besoin d’espace pour enseigner et pour répondre aux besoins de chaque élève. Elle insiste sur l’importance de travailler ensemble pour trouver des solutions et pour redonner le goût aux enseignants de rester en éducation.
Elle rappelle également l’importance de lutter contre la violence dans les écoles. Josée estime que l’école doit être un lieu de tolérance zéro en matière de violence, où les enseignants et les élèves se sentent en sécurité. Elle encourage les enseignants à porter un regard bienveillant sur leurs élèves et à chercher à comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Conclusion
En conclusion, Josée Scalabrini croit fermement en la valorisation de la profession enseignante. Elle souligne l’importance de travailler ensemble pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la réussite des élèves. Elle encourage les enseignants à croire en leur capacité à faire une différence et à trouver des solutions pour relever les défis auxquels ils sont confrontés. Josée est convaincue que l’éducation est au cœur de la société et qu’il est essentiel de valoriser la profession enseignante pour assurer un avenir meilleur pour tous.