Dans un monde de plus en plus globalisé, l’intégration des immigrants dans une nouvelle culture et une nouvelle langue est cruciale, et la francisation des nouveaux arrivants au Québec en est un exemple marquant. Daniel Carhuallanqui, expert en francisation, raconte son parcours et dévoile les solutions novatrices qu’il propose pour faciliter l’intégration linguistique et culturelle des immigrants, malgré les coupures ministérielles.
Daniel a découvert sa passion pour la francisation alors qu’il lançait son entreprise avec sa mère, elle-même immigrante péruvienne, pendant la pandémie de COVID-19. Initialement conçue comme une école de langue pour entrepreneurs, leur initiative a rapidement évolué pour répondre au besoin pressant de francisation. Ils ont réalisé que ce marché offrait de vastes opportunités et ont forgé des partenariats significatifs, notamment avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) et Francisation Québec (anciennement Services Québec) en se spécialisant dans le domaine agricole.
Une des innovations majeures de leur entreprise est la francisation en entreprise, un programme redynamisé pour mieux répondre aux besoins des employeurs et de leurs employés. Grâce aux subventions, Solutions Migra a pu offrir des cours de langue adaptés aux contextes spécifiques des milieux de travail, renforçant ainsi l’autonomie des travailleurs. Cela profite non seulement aux employés, qui améliorent leur maîtrise du français, mais aussi aux entreprises, qui bénéficient d’une main-d’œuvre mieux intégrée. Daniel insiste sur l’importance d’une pédagogie flexible, offrant des formations sur mesure adaptées aux exigences professionnelles.
La flexibilité de leur modèle est un atout majeur. Les formateurs ne sont pas contraints par des horaires rigides, et les cours peuvent avoir lieu en soirée ou les week-ends, selon les besoins des travailleurs. Cela attire des enseignants passionnés qui s’engagent pleinement dans cette mission. L’offre de services ne se limite pas au français: elle s’étend à d’autres langues comme l’anglais, l’espagnol, le portugais, et l’italien, enrichissant ainsi leur expertise.
Cependant, la francisation n’est pas sans défis. Le manque de locaux et la difficulté de recruter des enseignants qualifiés limitent souvent l’accès aux cours. De plus, la demande dépasse fréquemment l’offre, et la surpopulation dans certaines classes entrave l’attention personnalisée, pourtant essentielle pour un apprentissage efficace. Daniel estime qu’il est urgent de trouver des solutions pour garantir à tous les nouveaux arrivants un accès équitable aux ressources nécessaires.
L’évaluation des compétences linguistiques est un élément clé de leur approche. Daniel souligne l’importance des évaluations initiales et continues pour ajuster les cours aux besoins des apprenants. La rétroaction ne se limite pas à l’apprentissage linguistique: elle inclut aussi le soutien émotionnel, indispensable dans un contexte d’immigration où les défis d’adaptation peuvent être importants.
Pour Daniel, la francisation est bien plus qu’une obligation. C’est une opportunité d’épanouissement personnel et professionnel qui contribue à l’essor de la société québécoise. Il est convaincu que cet investissement social profite à tous. Les entreprises qui encouragent la francisation de leurs employés favorisent une main-d’œuvre plus compétente et engagée, renforçant ainsi l’économie du Québec.
La francisation des nouveaux arrivants reste un défi complexe, mais grâce aux initiatives novatrices de Daniel et de son équipe, elle devient plus accessible tout en célébrant la diversité des parcours. Avec des approches adaptées et des solutions évolutives, nous pouvons bâtir un Québec inclusif et prospère. Pour en savoir plus ou partager votre expérience, contactez Solutions Migra. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous.
Le Cancre Pédagogue 