
Si Gordon Ramsay venait évaluer le système d’éducation du Québec?
Imaginez la scène. Gordon Ramsay, chef cuisinier le plus célèbre pour ses coups de gueule et ses critiques cinglantes, est invité à passer une journée dans le système d’éducation du Québec. Armé de son habituelle combinaison d’exigence et de sarcasme, il fait une tournée des écoles et termine par une rencontre avec le ministre de l’éducation. Que se passe-t-il? Voici un résumé de cette journée fictive, mais peut-être pas si loin de la réalité.
Entrée : Un menu déroutant
Dès son arrivée, dans une école, Ramsay est confronté à un cocktail de problèmes : des infrastructures qui datent de l’âge de pierre (ou presque), des enseignants surchargés et un curriculum qui ressemble davantage à une liste de courses qu’à une vision cohérente pour l’avenir.
« Vous appelez ça un système? On dirait une soupe à la grimace où chaque ingrédient fait bande à part! » dit-il en observant une classe où des élèves tentent tant bien que mal de se concentrer tout en grelottant dans leurs manteaux. Les systèmes de chauffage et de ventilation ne sont pas seulement inefficaces, ils sont archaïques.
Plat principal : Le chaos organisé
Lors d’une visite d’une cafétéria scolaire, Gordon observe les enfants manger des repas qui semblent tout droit sortis d’un film dystopique. « C’est quoi, ça? Un croque-monsieur ou un tapis d’entrée recyclé? » gronde-t-il, tandis qu’il pousse son plateau avec un air de dégoût.
Puis vient une visite d’une salle des profs, où les enseignants partagent leurs frustrations avec le chef britannique. « On est censés être des super-héros, mais même Batman a un Bat-signal pour demander de l’aide! » plaisante une enseignante fatiguée.
Ramsay répond: « Vous êtes plus que des super-héros; vous êtes des magiciens, car il faut de la magie pour faire fonctionner ce bazar! »
Dessert : La confrontation
En fin de journée, Ramsay a l’occasion de rencontrer le ministre de l’éducation. « Ministre, écoutez-moi bien. Vous dirigez un système qui ressemble à une cuisine où personne ne sait qui est le chef, où les ingrédients sont périmés et où le feu est éteint depuis des années. »
Le ministre, un peu surpris, tente de se défendre: « Nous faisons de notre mieux avec les ressources que nous avons… »
Ramsay coupe court: « Votre mieux? Votre mieux? C’est comme prétendre que du pain sec est un dessert gastronomique! Si c’était ma cuisine, je fermerais boutique pour tout rénover. Votre système a besoin d’une refonte complète, pas d’un peu de peinture pour cacher les fissures. »
Le verdict final
Avant de partir, Gordon laisse ce mot : « L’éducation est comme un repas cinq services. Chaque élément doit être bien préparé, équilibré et servi à temps. Ici, vous servez des élèves avec des éléments brûlés, froids et mal assaisonnés. Réveillez-vous! Ces enfants sont l’avenir, pas des clients qu’on peut ignorer. »
Et il quitte, laissant le ministre et son équipe bouche bée, un peu comme un restaurant après un passage de « HELL’S KITCHEN ».
Alors, si Gordon Ramsay peut voir ce qui cloche en une seule journée, pourquoi est-ce si difficile à régler pour ceux qui sont aux commandes?