Aujourd’hui, Marie-Ève, la maman d’Eleni, est venue nous parler du Nunavik.
Elle a raconté les paysages infinis, la lumière qui change tout, la force tranquille des gens du Nord.Mais au-delà de sa présentation, c’est autre chose que j’ai senti: un souffle d’humanité qui entrait dans la classe.

Quand un parent franchit la porte de l’école, il ne vient pas seulement partager un savoir. Il vient offrir une part de son monde, une histoire, un regard différent sur la vie. Et ça, c’est une richesse que ni les manuels ni les tableaux ne pourront remplacer.
Les élèves écoutaient, curieux, étonnés, touchés. Et moi, j’ai observé ce moment en me disant: voilà l’école accessible que j’aime. Une école qui respire avec la communauté, qui se nourrit de vraies voix, de vraies personnes, de vraies expériences, de vraies émotions.
Je me suis dit qu’on devrait vivre ça plus souvent. Des mamans, des papas, des grands-parents qui viennent parler de leur culture, de leur métier, de leur passion. L’école a tout à gagner à redevenir un lieu de liens, pas seulement de leçons.

À la fin nous avons même eu un concert de violon avec sa fille Eleni. Elle s’est spécialement pratiquée pour me jouer une célèbre pièce de Star Wars!
Alors merci, Marie-Ève et Eleni. Merci pour ton courage, ton authenticité, ta générosité. Vous nous rappelez que l’apprentissage commence souvent là où quelqu’un choisit de s’impliquer.
Nakurmik.
Merci de nous avoir fait voyager, réfléchir, et surtout ressentir.