Bien que les élèves sont au centre des apprentissages. Le personnel scolaire vit un point central beaucoup moins reluisant; la violence. Oui la violence dans les écoles est bel et bien réelle. Cette réalité est très préoccupante. Même si notre pays soit souvent considéré comme l’un des endroits les plus sécuritaires au monde, la violence est néanmoins sujet d’actualité. La violence est tellement présente qu’on la normalise. Ces tensions quotidiennes affectent le travail des enseignants et minent l’apprentissage de l’enfant. Vous me voyez venir? La violence est présente chez les enseignants et tristement elle est encore aujourd’hui présente chez l’élève.
La violence à l’école peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des élèves, comme une perte d’estime de soi, un fort absentéisme, des tendances dépressives. Selon l’INSPQ, les élèves victimes d’intimidation durant leur scolarisation seront plus à risque de connaître des problèmes d’intégration et d’adaptation sociale. On peut voir des des effets négatifs sur le développement du savoir-être des élèves et sur le décrochage scolaire.
Pour prévenir la violence à l’école, il est important de mettre en place un plan de lutte contre la violence et l’intimidation qui prévoit des conséquences pour les élèves qui posent ce type de gestes. Selon Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, la violence c’est tolérance zéro. Des balises claires et mise en pratique des dispositions sont alors nécessaires pour non seulement assurer la sécurité des enseignants, mais aussi celle des élèves. Le rôle des enseignants est sans contredit important dans la prévention la violence à l’école. Voici une idée pour vous aider. Introduire les soft skills dans votre classe.
Les soft skills, qui sont des compétences informelles relevant du savoir-être, sont de plus en plus importantes dans l’éducation. Elles permettent de renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe et aide l’enseignant dans sa gestion de classe. Parmi ces compétences générales, on retrouve l’adaptabilité, la capacité à s’organiser, à gérer son temps, à bien communiquer, à travailler en équipe, sans oublier enseigner et agir avec compassion. Oui, la compassion est à mon avis une avenue intéressante pour réduire la violence dans nos écoles.
Parlant de compassion, mon ami Marco m’a donné l’idée de créer et de partager des méditations pour aider les enseignants. Des études ont montré que l’entraînement à la compassion, notamment à travers la méditation, permet de développer un certain sens de l’altruisme. Les effets positifs du cerveau sur la compassion ont été étudiés par plusieurs recherches. Ce qui me rejoint particulièrement est l’affirmation suivante; la compassion est associée à une augmentation des hormones du bien-être et du bonheur (les endorphines). Puisque je suis soucieux de mon bonheur au travail, cette pratique est pour moi essentielle pour préparer ma journée.
Je vous encourage donc à planifier à votre horaire de travail, une pratique méditative sur la compassion. Sachant que tout part de soi et que vous êtes l’artisan de votre journée, la compassion aidera à réduire la violence dans votre milieu. C’est un pas de l’avant.