Il y a de cela quelques semaines, je ne connaissais pas l’existence de cette méthode. Le design thinking, aussi appelée l’approche ou la pensée de conception, est une technique centrée sur l’utilisateur qui vise à résoudre les problèmes complexes et à répondre aux besoins des utilisateurs par l’empathie, la créativité et la rationalité. Cette méthode est pratique courante dans les entreprises pour améliorer les produits et services, saviez-vous qu’elle peut également être appliquée dans le domaine de l’éducation?
C’est Frédérico Puebla de Créativité Québec, qui m’en ont parlé pour la première fois. Je dois admettre que cette technique a piqué ma curiosité. Étant moi-même en recherche d’approches innovantes pour comprendre et/ou régler certains problèmes, je suis allé explorer la pertinence du concept.
Tout d’abord, j’ai appris que le design thinking peut être utilisé pour améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiants. Par exemple, en utilisant l’empathie, j’ai pu mieux comprendre les besoins de mes élèves. Cette approche m’a permis de concevoir des cours et des activités plus pertinents pour eux. De plus, en utilisant la créativité, j’ai trouvé des projets et des activités qui stimulent l’imagination des élèves et les encouragent à explorer de nouveaux sujets. C’est ainsi que l’aventure du « coding » est arrivé.
J’ai appris un autre exemple d’utilisation du « design thinking » dans l’éducation. Apparemment, elle serait utile à la conception de programmes d’études. En utilisant l’approche de conception, les enseignants et les conseillers pédagogiques, il est possible de concevoir des programmes qui répondent mieux aux besoins de mes élèves. Par exemple, en utilisant la rationalité, il serait possible d’analyser les compétences et les connaissances nécessaires pour réussir dans une certaine matière et ainsi concevoir des cours qui stimule l’apprentissage durable. C’est ainsi que je pourrai préparer mes élèves à la vie future. Petit moment de partage ici. Mon ami Philippe Longchamps et sa collègue Charlotte Graham sont l’auteur du livre Transformative Education ; A Showcase of Sustainable and Intégrative Active Learning. Il mentionne des concepts et expériences variés en ce sens. J’ai commencé à le lire il y a quelques semaines. J’ai bien hâte de le terminer pour l’élaborer dans ma pratique.

La pensée de conception peut également être utilisée pour résoudre des problèmes complexes dans l’éducation (Dieu sait qu’il y en a). En utilisant l’empathie, je pourrais mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés mes jeunes. Récemment, mes élèves m’ont partagé qu’ils trouvaient la période du dîner difficile. Certains jeunes n’écoutent pas les consignent, d’autres sont arrogants et impertinents envers les adultes responsables. J’espère être en mesure de concevoir des solutions innovantes pour améliorer l’expérience de mes élèves. Est-ce que je vais y arriver? Je ne sais pas. Enfin…ça ne coute rien d’essayer.
Le « design thinking » peut être utilisé pour encourager les élèves à résoudre des problèmes du monde réel. Par exemple, je pourrais encourager les élèves à utiliser la pensée de conception pour créer des solutions à des problèmes sociaux, tels que la pollution ou la pauvreté. Ainsi j’encourage mes élèves de développer des compétences telles que la collaboration, la pensée critique et la résolution de problèmes.
D’après ce que je comprends, l’approche de conception est une méthode pertinente dans l’éducation, car elle me permettra de mieux comprendre les besoins des élèves. Il me reste qu’à vivre à fond l’aventure.